Ninja Dynasty
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 Summeragi Ren {END. ~

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3 participants
AuteurMessage
Ren N. Summeragi
Jounin | Capitaine de la Yuurei Team
Ren N. Summeragi


Messages : 6
Date d'inscription : 19/06/2010

Summeragi Ren {END. ~ Empty
MessageSujet: Summeragi Ren {END. ~   Summeragi Ren {END. ~ Icon_minitimeSam 19 Juin - 15:05

WHAT ABOUT YOU?
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Identification

    Nom : Summeragi
    Prénom : Naraku Ren
    Surnom : Maboroshi (L'Illusion)
    Âge : 26 ans
    Rang : Jounin | Capitaine de la Yuurei Team
    Village : Oto no Kuni
    Nindô : A définir
    Avez-vous lu le règlement ? : Je confirme ♥️
    Qu'est-ce qui est bête & laid ? : Suzaku !
TELL ME MORE DARLING <3
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Behind the Mask
Profil psychologique : Suspicieusement souriant, au premier abord. Aimable, presque. Au cours des conversations, révèle un mépris assez évident pour les autres. Semble manifester une certaine joie à se moquer et à insulter. A aussi une fascination, une affection dérangeante pour la violence.

« Les personnes qui disent me connaitre, les analyses à deux balles, les profils psychologiques, je connais. Et y a rien de pire que ceux qui disent me connaitre et me comprendre. Au fond chaque individu est toujours incompris, entouré d'hypocrites qui lui murmurent au creux de l'oreille des mots vides de sens. La seule personne à qui il peut vraiment faire confiance, c’est lui-même.
Toutes ces notions d’amitié, d’amour ou de je sais pas quoi encore, c’est pas mon truc. Je suis un antisocial et j’assume. Les bons sentiments ont beau étouffer les autres, moi, j’ai du mal à accrocher. Il est tellement plus simple de faire souffrir les humains que de les rendre heureux. Tellement plus facile de provoquer les larmes au lieu du rire. Ouais, je suis un monstre, un type sans cœur, une ordure. Appelez-moi comme vous voulez, je m’en cogne. Savoir les raisons pour lesquelles je suis comme ça, ça m’intéresse pas. Enfance difficile ? Si vous voulez. Mauvaise influence des combats sur mon esprit fragile ? Ouais, si vous avez vraiment besoin d’explication. Le pourquoi du comment, j’ai aucune envie de le chercher. Le résultat est là et aussi déplaisant-soit-il, je suis là pour un bon moment et n’ai aucune intention de crever.
Quelque part, les personnes qui ont dû le souhaiter sont nombreuses. Des types que j’ai humiliés par mes sarcasmes, des blessures. Des femmes que j’ai séduites puis méprisées. Ils ont appris qu’il fallait pas se fier aux apparences et qu’ils n’avaient rien à gagner à rester près de moi. Dommage, n’est-ce pas ? Je n’ai rien d’adorable, d’attentif, de gentil ou de calme. En fait, je suis proprement insupportable. Je passe de la colère la plus totale au sourire le plus joyeux. D’un extrême à l’autre, sans passer par un intermédiaire. Imprévisible, en un sens. Un peu parce que je réagis à l’instinct et beaucoup parce que j’adore me moquer des imbéciles qui m’entourent. Comme tout le monde, j’ai besoin d’humour et de m’éclater parfois. Bon, j’avoue que parfois, l’idée que je me fais d’un amusement diffère légèrement de celle des autres. Mais c’est déjà ça, je suis en net progrès.
On ne pourrait pas vraiment en dire autant de ma réputation, en fait. Une vraie ordure. Un type cruel et bizarre, qui a toujours un grand sourire accroché aux lèvres et qui la minute d’après vous insulte comme un charretier. Un gars aux paroles ironiques, cinglantes, qui provoque tous ses interlocuteurs parce qu’il s’ennuie. Une personne pas recommandable, dont les maitres mots sont violence, mépris et moquerie. En fait, en y réfléchissant, pour un déserteur, cette réputation me semble bien positive. Que demande ce crétin de peuple ? »


- Avez-vous écrit cela après l’avoir rencontrée, elle ?

Je souris, hausse les épaules. Ce gars m’énerve avec ses analyses. Je suis pas là pour déballer mon sac mon pote. Même s’il tape dans le mille. Je sais bien qu’après elle, ça a un peu changé. Un peu. Mais le fond reste le même, moisi et pourri.

- Affirmatif. J’étais adorable à l’époque hein ?
Trought the Looking-Glass
Apparence physique : Apparence assez fragile. Mince, cheveux blonds, yeux bleus. Un œil caché par un bandeau (A refusé d’en expliquer la raison… Borgne ?). Peau pâle, constitution ferme même si menu.

« L’apparence, tout ça, je m’en fous un peu. Je pourrais très bien être brun, châtain, roux ou blond, ça ne changerait rien. Mais je suis né blond, alors je vais pas me plaindre. En fait, je crois que j’aime bien mon apparence. Je veux dire, j’aurais pu tomber sur pire non ? J’ai pas de difformité, au contraire. Quand je me regarde dans le miroir, je me trouve même beau. Avec des cheveux clairs, soyeux. Des yeux à la forme légèrement en amade, bleus. On pourrait dire « bleus comme l’océan », « bleus comme le ciel » ou encore « bleus comme le saphir ». Bleu quoi. Pas besoin de déblatérer là-dessus pendant des plombes.
Niveau visage, je me plains pas trop en général. Même si mes traits assez féminins, ça manque parfois de sérieux, j’assume. J’ai un visage harmonieux, agréable à regarder, pas besoin de s’étendre. En fait, parler physique, ça m’emmerde. Y a rien de bien intéressant à raconter. Vous voulez que je vous dise que je suis mince, trop fin même, que j’ai l’air fragile, que je suis blond, que je cache toujours un œil, que j’aime les vêtements voyants, que même en mangeant pour trois je grossis pas ? Nan, franchement, c’est pas intéressant. »


- C’est étrange que quelqu’un comme vous, qui a su parfois endormir la méfiance par son apparence, y accorde autant d’importance.

Une seule réponse à offrir à ce genre de type.

- Quand on est une gravure de mode, on a pas besoin d’en rajouter mon vieux
Days of my Life
Un journal… Non, un cahier… En fait, ce sont plutôt des feuilles volantes. Couvertes d’une écriture serrée. Par endroit, l’encre est étalée, sale. Le support fragile est transpercé, comme sous le coup rageur d’une plume furieuse. Les feuilles ont été pliées tant de fois qu’elles sont presque illisibles. Comme si on avait eu envie d’en faire un petit tas pour les jeter, une fois pour toute… sans en être capable.
Les boucles harmonieuses s’entrelacent, se croisent, se décroisent à l’infini. Noir sur blanc. La vérité, le ressenti d’un homme qui a peur de ne plus en être un … ou plutôt qui l’a bien trop été.


« À la base, c’était une belle histoire. Une magnifique histoire. Vous savez, ce genre de récit qui vous noue la gorge et qui vous pend aux tripes. Le truc qui vous fait sentir misérable, alors que vous regardez votre propre existence. Le genre d’histoire qu’on lit, des étoiles pleins les yeux, des larmes pleins les joues et des papillons dans le ventre. Ce genre d’histoire qui fait frissonner, qui fait pleurer, qui vous fait dire « Mais merde, ça n’arrive jamais pour de vrai, ça ». Sauf que c’est une erreur. Et on se rend compte, une fois qu’on est de l’autre côté, que c’est tristement réel. Et on se retrouve, à rester là, les bras ballants, à regarder ce qui a fait notre passé, le cœur déchiré et un sourire creux aux lèvres.

Il suffit simplement que je me retourne pour tout revoir en détail. Parfois, j’aimerais tout avoir oublié. Ne plus me souvenir de ses cris, de sa douleur. Ne plus avoir à entendre son souffle précipité sortir de ses lèvres. Ne plus avoir à revoir son visage grimaçant, sa peau marquée. J’espère toujours être capable de fermer les yeux sans être hanté par sa vision. En vain, bien sûr. En fait, ça ne me blesse plus, toute cette merde. J’en ai juste marre. Je ressens le besoin d’en finir. Mais j’y arrive pas. C’est comme si elle me retenait. Comme si je n’osais pas, moi-même, couper ces derniers liens qui me rattachent à son image. Je suis pitoyable, bien sûr. Les morts ne reviennent pas. Seule leur haine et leurs regrets restent, pour venir éclater en morceaux la raison et l’espoir des imbéciles qui ont eu le culot de rester en vie. Culpabilité du survivant, vous dite ? Laissez-moi rire ! Vengeance des morts, oui, qui polluent nos existences alors qu’ils ont été transformés en tas de poussière.

Bien sûr, je ne me voile pas la face. Je la regrette, c’est sûr. Je suis incapable de penser à autre chose qu’à elle. Il suffit juste que je ferme les yeux pour voir son sourire stupidement tendre, cette bonne humeur qu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir, malgré sa situation, sa santé… et malgré moi, aussi. Elle mettait tant d’acharnement à m’offrir son amour alors que je lui jetais ma haine et mon mépris à la figure. Elle était stupide. Naïve. Elle était bien plus forte que je ne l’ai jamais été, moi, le renégat qui est entré dans sa vie et a fait voler en éclat sa paisible existence. Je ne crois toujours pas qu’elle ait été capable de me sauver, de me sortir de cette abîme dans lequel je me noie avec complaisance depuis tant d’années. Après tout, j’aime la solitude, la douleur. C’est une tare que même sa douceur n’a jamais réussie à effacer. Une tare que sa mort a renforcée. Que dirait-elle, en me voyant maintenant ?
Elle souriait, sans doute. Me prendrait la main. Pour la poser sur sa poitrine, comme autrefois. Sur son cœur palpitant, battant à un rythme lent et apaisant. Elle passerait certainement sa main pâle dans mes cheveux clairs, pour essayer de lisser les mèches rebelles. Elle me murmurerait des paroles dont je n’ai jamais vraiment compris le sens, mais dont la mélodie me touchait, d’une certaine manière. Mais elle n’est plus là. Elle n’aura pas à contempler l’épave que je suis devenue. Je n’aurai pas à affronter son regard déçu, blessé et ses larmes. Je crois que j’aurais été incapable de le faire, en fait. La douleur des autres, je m’en réjouis. Je me nourris de leur haine, de leur malheur. J’aime voir leur souffrance, leur visage congestionné et leurs pleurs déchirants. J’aime sentir ma propre puissance sur leur frêle silhouette. Je me sens grisé, ivre, sous les flots de sangs et les cris de peine. Comme une bête sauvage, un monstre qu’elle seule a su dompter. Je n’ai jamais su supporter ses larmes. Il lui fallait si peu pour qu’elle se sente touchée, qu’elle laisse les gouttes salées dévaler sa peau diaphane. Oui. J’ai toujours exécré ses soupirs et ses plaintes. Elles me rappelaient douloureusement des sentiments que je croyais avoir enfouis, disparus de ma mémoire. Elle me montrait que j’étais toujours aussi con, un crétin borné, un type malade, affamé d’amour et assoiffé d’affection. Un gosse qui a pas grandi ou qui a mal grandi. Je l’aurais bien giflée, par moments. Je la haïssais aussi fort que je l’aimais. Je devenais faible, si faible dans ses bras, face à son regard doux.
C’en était insupportable. Je crois que je ne suis pas le genre de type fait pour le bonheur. Quand j’y ai droit, je finis par tout foutre en l’air, tout seul, comme un grand. Sans pouvoir m’en empêcher. Comme si j’avais été créé pour ça. L’homme qui ne savait pas être heureux. Ce nom-là, je me le répétais souvent. Il me collait à la peau, comme un mauvais rêve, comme une putain de réalité que j’essayais toujours de fuir. Je crois que cette fois-là, j’avais vraiment pu y échapper. J’ai cru qu’elle avait réussi à briser tout ça, qu’elle avait vraiment su me sauver, moi qui ne le méritais pourtant pas. Je me trompais, bien sûr. Tout ça était bien trop beau. »


- C’est vraiment ce que vous avez ressenti, Summeragi-san ?

Une voix douce, compatissante presque. Et j’ai envie d’exploser ce type qui me regarde, comme il regarderait un enfant malade, pour ne pas l’effrayer. Pour lui montrer qu’on peut lui faire confiance, qu’on peut laisser tomber ces barrières. Il me regarde comme si j’étais fou, comme s’il n’y avait plus d’espoir. Non pas que j’en aie jamais eu. Mais c’est agaçant. D’habitude, celui qui dit que c’est trop tard, qu’il ne restera plus rien, même implicitement, c’est moi. Pas ce genre de type minables que j’ai envie d’éclater. Il m’emmerde avec sa compassion et sa pitié. Je n’ai pas besoin qu’on me regarde comme une pauvre chose fragile, comme un homme au bout du rouleau. J’ai la désagréable impression qu’il me vole la dernière parcelle de dignité qu’il peut me rester.

- Non, pas du tout. En fait, j’ai écrit ça, comme ça, pour pouvoir faire admirer à un type que je déteste mes incroyables talents d’auteur. Vous êtes vraiment aussi con que vous en avez l’air ou vous essayez encore de me faire marcher ?

Il hausse les épaules, son regard rivé au mien. Trop habitué à ce type de remarque de ma part. Trop calme, trop digne pour s’abaisser à me répondre sur le même temps. Ouais, faut pas oublier que le sauvage, ici, c’est moi. Niveau comportement, bien sur. Lui, a l’air d’une brute et il est capable de se montrer doux, limite compréhensif. Ça m’écœure. J’ai un physique tellement plus délicat que lui, je donne une telle impression de fragilité que souvent, on s’étonne de me voir réagir ainsi. Ouais mais nan. Ne pas se fier aux apparences. Là, y a que la partie immergée de l’iceberg. Le reste est bien pire, pas vrai ?

Son sourire faiblit un peu. Comme s’il lisait dans mes pensées. Il pousse un soupir, soudain fatigué. J’ai envie de lui faire avaler ce truc ridicule qui ressemble vaguement à un chapeau. On t’a jamais dit que c’était pas poli de soupirer à la figure des gens, ducon ?

- Pourquoi l’avez-vous tuée, alors ?

J’esquisse un sourire, soudain joyeux. Je vois la fureur briller dans son regard. Indigné de me voir si heureux en parlant de ça, hein ? Tu t’attendais à quoi, franchement ? J’ai pas l’intention de tout déballer devant toi pour que tu me plaignes, mon vieux. Faut s’habituer aux désillusions, tu fais là un dur métier.

- Crime passionnel, tout ça. Vous connaissez ?
- Ne jouez pas à ce jeu avec moi.


Pour toute réponse, je lui envoie un geste obscène de la main.

« Je crois qu’il est temps de mettre fin à ça. J’en ai marre, je supporte plus de la voir comme ça. Elle a mal et je peux rien faire. Elle a mal et elle garde toujours ce satané sourire aux lèvres. Elle a mal et elle ne montre rien, pendant que moi, j’ai envie de détruire jusqu’à la dernière étincelle d’espoir dans ses yeux bleus. J’ai envie de lui hurler que c’est trop tard, qu’il n’y a plus rien à espérer. Je ne crois jamais aux guérisons. Il faut se résigner face à son sort, accepter la mort. Elle est tenace, elle ne nous lâche pas. Elle s’abreuve des dernières étincelles de vie et de bon qui nous restent. Même elle n’y échappera pas. Quand je la regarde, je ne vois que le cadavre en devenir qu’elle est déjà. Elle en est consciente. Mais elle n’a même plus la force de m’en vouloir.
Comme je n’ai pas la force de lui hurler tout ça. Alors je la regarde, je lui prends la main, je lui murmure même des encouragements. Non. En fait, c’est pas vrai. J’ai essayé une fois. Je me suis senti ridicule. Hypocrite. Comme ces crétins que je hais, pour servir ces formules savamment préparées au monde, pour leur offrir un visage rassurant alors qu’à l’intérieur, tout est pourri.
Elle a vu dans mon regard que je n’en pouvais plus. Que j’allais me ramener, un soir, sabre en main, pour la soustraire à ce simulacre de vie. J’ai bien vu son regard suppliant. Mais je l’ai ignoré. Il est trop tard, ma belle. Tu es déjà morte. Tu n’as plus à t’inquiéter de rien, plus à supporter un monstre comme moi dans ta vie. Suffit juste que tu fermes les yeux, pour ne pas avoir mon visage comme dernière image. Je sais que tu l’aimais, pourtant. Tu m’as dit une fois que je ressemblais à un ange. Sur le coup, j’avais éclaté de rire. Un ange ! Moi ! C’était tellement ridicule, idiot, que des larmes se sont mises à couler. Des larmes de rire, bien sûr. Qu’aurait-il pu y avoir d’autre ?
Mais tu as insisté, pourtant. Tu m’as sorti ces habituelles conneries comme quoi j’étais blessé à l’intérieur, incompris. La voix vibrante, tu m’as avoué que toi, tu avais vu cet appel à l’aide derrière ce visage trop froid. Tu m’as dit que tu m’aimais, même si je suis un vrai connard. Tu m’as dit que tu m’avais trouvé beau dès le départ. Et que tu voulais aussi voir cette beauté intérieure, cachée en moi. Je me rappelle avoir ri, encore et encore.
Tu as toujours été si naïve, mon amour. »


- Vous l’avez écrite après sa mort, n’est-ce pas ?
- Pourquoi vous dites « après sa mort » et non pas « après l’avoir tuée » ?


Il pince les lèvres, dégoutté, alors que j’éclate de rire. Il faut pas avoir peur des mots, hein ? Il me fixe, le regard brûlant, comme s’il ne voulait rien d’autre, à ce moment précis, que me voir mort en souffrant. Pas de chance pour lui, je suis en pleine forme.

- Où l’avez-vous rencontrée ? Vous ne le mentionnez nulle part.

Je penche la tête et réfléchis sérieusement à la question. Hum.

- Je me suis ramené dans son village, un jour. A la recherche de victimes, d’enfoirés qui ont besoin des services d’un mercenaire pour faire le sale boulot. Et elle m’est limite tombée dessus.

J’esquisse un sourire railleur. Ouais, j’me rappelle de notre rencontre. Je faisais une sieste, tranquille et j’ai senti un truc me tomber dessus. J’étais prête à étriper le malheureux qui avait eu l’audace de me déranger mais sur le coup, j’ai pas pu le faire. Je sais pas vraiment pourquoi, en fait. Peut-être parce qu’elle s’est mise à rire, tout en s’excusant, rougissante ? Peut-être parce qu’elle m’a adressé la parole, m’a invité à venir boire quelque chose chez elle alors que tous m’avaient ignoré ? Sur le moment, je me suis dit que j’accepterais qu’elle m’offre son hospitalité et que je me débarrasserais d’elle plus tard. Maintenant, je sais bien pourquoi je ne l’ai pas fait. Je n’ai plus à me voiler la face maintenant, pas vrai ? Je peux bien admettre que je l’aimais parce qu’elle est morte, crevée, partie et qu’il y a plus personne à impressionner. Nan. Y a juste un gros lourd qui m’emmerde avec ses questions.

- Et qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ?

Je lui offre mon plus beau sourire :

- Je me suis rendu compte que j’avais terriblement faim. C’est dingue hein, recevoir des filles sur soi, ça creuse !

Il me fusille du regard et finit par ranger ses notes, conscient qu’il ne tirera rien de moi aujourd’hui. Au moins, il comprend quand c’est plus la peine de se fatiguer. Y a pas à dire, des fois, ce type, je l’aime !

« Je ne sais pas ce que je fous ici. Je suis arrivée dans ce village sans rien, à la recherche d’un emploi, sans doute. Appât du gains, sang frais à verser… Je suis pas difficile, tant qu’il y a des corps à lacérer et des vies à briser, je me plains pas. C’est tranquille, ils ont une vie bien calculée. Un quotidien paisible, qui m’écœure. Ils ont l’air tellement heureux que je me sens mal, physiquement. Des gens comme ça, souriants, de bonne humeur, ça me dépasse. Qu’est-ce qu’il peuvent bien trouver de positif à cette foutue existence ? Ils ne voient pas la fin s’approcher, inexorable ? Ils ne voient pas les cris de douleurs à venir, les souffrances futures qui déformeront leurs si beaux visages en des masques de haine et de mépris ? Moi je les vois. J’aurais bien envie de rire un coup, de leur dire qu’ils vont tous crever, peut-être de ma main. Mais j’y arrive pas. Il y a une personne, ici, qui m’empêcher, un peu, de dire tout ça.

Je crois que ça fait un bon bout de temps que j’ai plus ressenti ça. Elle est… ignoble. Trop douce, trop gentille. Trop compréhensive. Elle me prend pour un pauvre vagabond perdu, qui a besoin d’aide. Je lui ai dit que j’étais déserteur. Elle a secoué la tête, amusée. Je lui ai dit que j’étais un assassin. Elle a posé sa main sur la mienne, peinée. Je lui ai dit que je la tuerai, un jour. Elle m’a serré dans ses bras. Je ne sais pas ce qui a retenu mon bras, qui m’a empêche de décalquer sa tête sur le mur, de disperser ses tripes et boyaux sur le sol. En fait, je crois que je ne veux pas savoir. Je vais peut-être rester ici, quelques temps. Me reposer, reprendre des forces. Et après… »


- Cela aurait-il été plus simple si vous l’aviez tuée dès le départ ?

Pour la première fois, je suis surpris. Il affiche un sourire victorieux, satisfait d’avoir pu tirer une autre réaction de moi que des moqueries et des regards blasés. J’esquisse un sourire, presque imperceptible.

- Ouais. Sûrement. Moins d’emmerde, moins de tracas. Un petit regret à la limite, mais …

… pas cette sensation d’étouffement que je ressens maintenant.
» Mais il peut toujours courir pour que je le dise à voix haute. J’en suis pas encore à ce point. J’ai beau être emprisonnée par ces chiens à la botte d’honorables chefs ou Kage, ou je ne sais quoi, pour un petit meurtre (franchement, qui s’en fait pour si peu ?), il me reste encore un peu de fierté. A peine.

- Qu’espériez-vous ? Qu’avez-vous l’intention de faire de votre vie maintenant qu’elle n’est plus là, alors ?

Je lui offre mon plus beau sourire agrémenté d’un magnifique regard méprisant :

- Continuer là où je m’étais arrêté bien sur !

« Je suis parti. Je ne sais pas encore pourquoi, je ne sais pas non plus ce que je ferais mais c’est une bonne chose. Tous ces types aux ordres de ces vieux croulants, toutes ces morts pour servir des inconnus, ça m’écœurait. S’il faut que je risque ma vie, que je devienne une arme, comme ils voulaient que nous Shinobis devenions, autant le faire pour moi-même. J’ai encore tous mes membres, toutes mes dents, du temps et des gens à tuer. Là, j’étais bloqué. Encerclé par des règles, emprisonné par des missions, des convenances. Etre un brave toutou qui suit les ordres et qui fait le bien autour de lui, c’est pas pour moi. Je me contente donc de prendre le revers de la médaille, la partie sanglante et exaltante du Ninja. L’appel du sang. Le combat, la passion qui se distille dans les veines quand les souffles se coupent, les coups s’entrechoquent. La sensation délirante du sang qui roule sur la peau, du regard qui devient vide. Ouais, y a que ça qui me fait vivre. Si je suis mort de l’intérieur, si je n’ai jamais été capable de vraiment vouloir protéger les imbéciles qui m’entouraient, semer le doute, la peur, tuer en revanche, ça ne m’a jamais dérangé.
Le côté bestial, primitif de l’homme, je le connais et le contrôle. C’est pas être pas joli à regarder, c’est peut-être immonde, mais la morale, les qu’on-dira-t-on et les règles, ça m’a toujours royalement ennuyé. Je ne crois pas que c’est une vraie fascination pour le combat ou pour la puissance. Y a simplement quelque chose, une sensation qui ne me rend satisfait que quand je peux ajouter un nom à la liste des morts s’agrandissant chaque jours davantage.
Alors si je dois tout laisser tomber, si je dois être considéré comme un traître, ça ne me pose pas problème… »


-Quel âge aviez-vous quand vous avez écrit ceci ?

Les pieds posés sur la table qui nous séparent, je le regarde, cigarette au bec.

- 17 ? 18 ? Dans ces environs-là, quand j’ai quitté Kiri.

C’était la dernière feuille. Il la tourne encore entre ses doigts, comme pour trouver davantage d’informations. Eh non mon vieux, l’écriture avant ça, ça m’intéressait pas. Quel intérêt, de toute façon ? Décrire une enfance ennuyeuse où on m’a préparé à tuer et à me battre ? Une formation banale où je prenais de plus en plus goût à la violence ? Les passages en grades que je suivais sans me plaindre, pressé de partir, de tout laisser tomber ? Mes origines, tout ça, je ne les ai pas gardées. Pas importantes, pas intéressantes. Y a que ce qui suit qui vaut vraiment la peine d’être décrit.

- C’est fini, alors… Vous êtes la personne la plus étrange que j’aie eue à interroger. Vous serez tué, vous savez ? Les Nuke-nins capturés ne font pas long feu.

J’éclate de rire, ma bonne humeur retrouvée. Je me lève, décontracté, alors qu’il semble déjà plus méfiant. Il aura pas fallu longtemps pour qu’il comprenne que quand je suis joyeux, c’est pas bon pour les autres. Brave type… Je l’aimais bien, au fond.

- Nous arrivons justement à la petite difficulté. Vous vous doutez bien que j’ai aucune intention de mourir, pas vrai ? Alors c’est bête, hein ?

Je peine à cacher la vibration ravie de ma voix. Quelque gestes, quelques cris. Et l’odeur entêtante du sang versé.


Les pages sont chiffonnées, repliées, reprises en main, encore. Il les garde sur lui, faux talismans souvenirs d’une existence sanglante. Sa route s’ouvre à nouveau à lui, annonciatrice de violences, de morts et de destruction. Une route qui ne porte qu’un seul nom : Oto.



Dernière édition par Ren N. Summeragi le Dim 20 Juin - 16:20, édité 2 fois
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Tenten
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MessageSujet: Re: Summeragi Ren {END. ~   Summeragi Ren {END. ~ Icon_minitimeDim 20 Juin - 15:40

    Présentation parfaite ♥️
    Rien à redire comme d'habitude ! <3
    Validée 1/2
    Mercii de t'être inscrite x3.
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Ren N. Summeragi
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MessageSujet: Re: Summeragi Ren {END. ~   Summeragi Ren {END. ~ Icon_minitimeDim 20 Juin - 15:46

Youhouuuu merci très chère <3
(Nyaak c'est quoi ce rose? *va criser*)
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Tenten
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MessageSujet: Re: Summeragi Ren {END. ~   Summeragi Ren {END. ~ Icon_minitimeDim 20 Juin - 15:54

    De riien x3
    *Le rose de Tenten ou le rose de Oto ? xD Si c'est le rose d'Oto, je comptais le changer u.u Kiba n'a aucun goût //zBaff//*
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Ren N. Summeragi
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MessageSujet: Re: Summeragi Ren {END. ~   Summeragi Ren {END. ~ Icon_minitimeDim 20 Juin - 15:57

*Le rose de Oto, celui de Tenten est pâle, ça donne joli <3 D'ailleurs, je pensais jamais que tu prendrais ce perso!*

Merci d'avoir changé ♥️
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MessageSujet: Re: Summeragi Ren {END. ~   Summeragi Ren {END. ~ Icon_minitimeDim 20 Juin - 15:59

    *Ah bon ? Why ?*

    De rien !
    Un rang particulier à quémander ?
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MessageSujet: Re: Summeragi Ren {END. ~   Summeragi Ren {END. ~ Icon_minitimeDim 20 Juin - 16:02

* Ne sais pas, je ne pensais pas que tu aimais bien Tenten, c'est tout Oo Pas assez sadique (Tais-toiii ><)*

Ben j'veux bien le rang qui est sur ma fiche <3
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MessageSujet: Re: Summeragi Ren {END. ~   Summeragi Ren {END. ~ Icon_minitimeDim 20 Juin - 16:09

    *Si, je l'aime bien x) & c'était surtout pour ne pas commencer avec un personnage inventé en fait u.u*

    Voilà, c'est faiit !
    *Ne reste plus qu'à attendre Kiba x)*
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Ren N. Summeragi
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MessageSujet: Re: Summeragi Ren {END. ~   Summeragi Ren {END. ~ Icon_minitimeDim 20 Juin - 16:13

* C'est très bien les personnages inventés! Hum... je suis pressée de voir ce que donne Tenten jouée par toi en fait <3*

Merci ♥️
*Je saurai être patiente ♪*
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Kiba Inuzuka
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MessageSujet: Re: Summeragi Ren {END. ~   Summeragi Ren {END. ~ Icon_minitimeMar 22 Juin - 12:01

Validay ! Je vais être franc, je n'ai pas lu ta présentation, c'est Tenten qui l'a fait à ma place, j'avais trop la flemme :/ Sorry !! hap
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Ren N. Summeragi
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MessageSujet: Re: Summeragi Ren {END. ~   Summeragi Ren {END. ~ Icon_minitimeMar 22 Juin - 13:19

Ben.. Euh... Merci?
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MessageSujet: Re: Summeragi Ren {END. ~   Summeragi Ren {END. ~ Icon_minitime

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